(Paroles : Duplenne / musique: Jean-Christophe Dejoie)
Monsieur Landru
N'a pas l'air très ému
Sous sa barbiche
Sont tombées bien des biches...
Son avocat, Maître Moro-Giafferi
Se démène, gomme un beau diablotin qui sourit :
"Chacun a ses chauds et ses froids dans l'existence
Comme vous et moi, je pense ! "
C'est une vie
En dents de scie.
Dix égoïnes
Pour une héroïne
Et tout ce sang
Qui gicle abondamment !
Ce méthodique prépare dans son four peu banal
En quelque sorte la solution demi-finale
Qui arrive à tout prix à ses fins aboutit
A surtout celle d'autrui...
C'est une vie
En dents de scie.
Toutes ses amantes
N'étaient pas en amiante
Et elles brûlèrent
Qu'alors y faire ?
Fernande Segret, sa fiancée encore crue
Dont l'ardeur pour le sauver n'a jamais décru
Avec elle il était si bon ; y'a t-il pour l'heure
Des horaires pour l'horreur ?
C'est une vie
En dents de scie
(Paroles & musique: Duplenne)
J'ai acheté une piscine pour l'été,
prix Libé
Et une machine pour faire des vagues,
prix Fig’ Mag
Pour elle, une petite tunique,
Prisunic
Et un p'tit truc de chez Courrèges,
privilège
Elle a volé deux trois magazines
Dans un grand, un grand magasin
Je l'ai lu dans un grand magazine
Plein d' réclames de grands magasins
On va sûrement la mettre au bloc,
à prix choc
Elle si fraîche, si printanière,
Primevère
Se retrouver, belle Jardinière,
Prisonnière
Elle qui était doublement Dior,
à prix d'or
Elle a volé deux trois magazines
Dans un grand, un grand magasin
Je l'ai lu dans un grand magazine
Plein d’ réclames de grands magasins
Magazines, magasins.
Si tu ne m’aimes que trente-cinq heures
Je me délocalise ailleurs
Si tu refuses les heures sup’
ça s’ra ta faute, j’irai voir les putes
Seillière, je suis ton Seillière
Tu es mon ouvrière
Corvéable à merci
Serpillière, passe donc la serpillière
Et pour tout salaire
Ne me dis pas merci
J’ n’ai pas dit, mais comment tu oses ?
Que c’était l’heure de la pause
Lime encore, remets donc l’ouvrage
Et en prime t’auras un voyage
Seillière, je suis ton Seillière
Baise ma chevalière
Appelle-moi « mon Baron »
La guerre, tu sais, c’est la guerre
Objectifs lunaires
Concurrence à la con
Si tu ne m’aimes que trente-cinq heures
Je me délocalise ailleurs
Si tu refuses les heures sup’
ça s’ra ta faute, j’irai voir les putes ....
(Paroles et musique: DUPLENNE)
Documentaire
Sur grand écran
Dans la fougère
Comme un géant
Couleur du ton
Du ton du temps
Caméléon
L'imite t-on ?
Jeu-là, je la happe
Au premier round
Je guette son corps
Dans l'underground
Je fais le mort
Elle est ma proie
Elle m'obnubile
Je suis sa croix
Suis-je immobile ?
Jeu-là, je la happe
Un tapis rouge
Comme pour un sacre
Ma langue bouge
Pour le massacre
Cruelle chasse
Où l'on se grime
Pour sa besace
Mais, est-ce un crime ?
Jeu-là, je la happe
(Paroles et musique: DUPLENNE)
C'est dimanche,
aussitôt t'aimes
T'en payer une tranche
Un pot rouge entier de crème
C'est dimanche, une belle journée Comanche ! Hou hou
C'est dimanche, pas de pain sur la planche
Eh non, car c'est dimanche !
C'est dimanche, et dans la forêt
Les croissants s'en vont, tout guillerets
Le café s'étale quand le jour naît
Comme dans un film de Walt Disney
Faut pas que je flanche, non car c'est dimanche
C'est dimanche
Mais où est-ce terne ?
Dans ta robe blanche
Ton visage pâle me cerne.
C'est dimanche, une belle journée Comanche …
Honni, honni, honni soit, honni soit qui mal, honni soit qui mal y penche
C'est dimanche, une belle journée Comanche
C'est dimanche, et dans la semaine
Les jours noirs et blancs sans fin s'enchaînent
Mais aujourd'hui la joie a brillé
Comme dans un film colorisé
C'est dimanche, une belle journée Comanche …
Dimanche…